Par : Sheikh Rabi’ Ibn Haadi Al-Madkhali – (Qu’Allah le préserve)

Par Allah! Je trouve triste et très, très malheureux qu’il n’y ait aucune mention de l’Islam dans toutes ses manifestations! Et certains écrivains racontent qu’il y a un consensus autour de cette démocratie et qu’ils se basent sur la démocratie. Les requêtes du peuple sont toutes basées sur la démocratie! Il n’y a absolument aucune requête qui se base sur l’Islam (Wal-‘Iyaadhou billah!) Et les solutions présentées de la part de certains dirigeants sont démocratiques. Ô comme l’Islam est devenu chose étrange!…

Louange à Allah et salut et paix sur le messager d’Allah, sur sa famille, ses compagnons et tous ceux qui suivent sa guidance.

Ensuite :

L’Islam, par la perfection de sa guidance et de sa sagesse, interdit la révolte contre les dirigeants et tout ce qui amène à la révolte. Et l’Islam ordonne la Nasihah (le bon conseil basé sur la sincérité), la bonne exhortation bénéfique par les moyens sages qui sont loin de tout désordre et de tout méfait.

Mais les Khawaarijs voient la révolte contre les dirigeants comme étant obligatoire (Baarakallahou fiikoum). C’est-à-dire que s’ils déclarent les Mouslims Kouffars pour des grands péchés qu’ils commettent, alors ils déclarent l’Imam ou le dirigeant mécréant (Kaafir) lorsqu’il contredit et commet un péché. Ils rendent Halal la révolte contre lui et ils sortent et font couler le sang, portent atteinte à l’honneur, se permettent de prendre les biens des Mouslims, prennent leurs enfants en esclavage, jusqu’à la dernière des choses honteuses dans lesquelles ils sont tombés à cause de leurs passions et à cause de leur contradiction du Manhaj d’Allah (Tabaaraka wa Ta’aala). Et parce qu’ils opposent ce qui a été décidé par le Messager (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam), ce qui a été décidé par le Qor’an, ainsi que ce qui a été suivis par les savants et les successeurs bien-guidés.

Ils ont contredit dans ce principe en suivant leurs passions et ils ont donc fait des massacres dans la Oummah et l’ont déchiqueté en pièces. Puis les Bid’ahs se sont suivies les unes après les autres par la suite. Et ce sont eux qui ont ouvert cette porte – ou plutôt ces portes – du mal et des épreuves (Fitnahs). Voilà pourquoi le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) a ordonner de tuer les Khawaarijs. Il a dit : « Ils sont la pire des créations et des créatures » – « Là où vous les rencontrez, tuez-les! » – « Ils sortent de la religion comme la flèche sort de la proie après l’avoir transpercer. » Voilà donc la voie des Khawaarijs partout et à toute époque.

Ils appellent toujours à faire couler le sang et à la révolte contre les dirigeants Mouslims (Baarakallahou fiikoum). Tandis que dans la Shari’ah, il y a la sagesse, il y a la prise en compte des bienfaits et il y a rejet de tout méfait. Car la révolte contre les dirigeants à comme conséquence des méfaits très grands.

Allah a fait connaître à son messager (Sallallahou ‘Alaihi wa Sallam) ce qui allait se produire dans l’avenir comme déviation chez les dirigeants et chez autres que les dirigeants. Il a donc dit au sujet des dirigeants : « Il y aura après moi des dirigeants qui se donneront des privilèges à votre détriment par rapport aux affaires de la Dounya et des choses que vous allez condamner. » Ils dirent : Ô messager d’Allah ! Qu’ordonnes-tu à celui qui témoigne de ces choses ? Il dit : « Vous donnez le droit qu’il vous est commandé de donner et vous demandez à Allah pour votre droit. » (Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim). Le prophète n’a pas ordonné la révolte, ni le combat, ni les manifestations, ni autre chose parmi les différentes formes de désordre.

Et selon Abou Hourairah (Radiyallahou ‘Anhou), que le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) a dit : « Les fils d’Israël étaient dirigés par les prophètes. Chaque fois qu’un prophète mourrait, il était succédé par un autre prophète. Et après moi il n’y aura pas d’autres prophètes. Il y aura néanmoins des successeurs (Khoulafaas), et ils seront nombreux. » Ils dirent : Que nous ordonnes-tu? Il répondit : « Respectez votre serment d’allégeance (Bay’ah) pour le premier, et donnez-leur leur droit. Car Allah les questionnera à propos de ceux envers qui ils avaient une responsabilité. » (Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim).

Regardez cette consigne prophétique sage! Si les Mouslims faisaient preuve d’endurance vis-à-vis de leurs dirigeants en se basant sur ces consignes prophétiques sages, Allah leur donnerait une délivrance et une issue : (Et quiconque craint Allah, il lui donnera une issue favorable, et lui accordera Ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas.) At-Talaaq : 2-3.

Et de la même manière que le messager (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) a parlé de la réalité des dirigeants, il a également parlé des sectes et a il clarifié que cette Oummah allait se diviser en soixante-treize sectes et qu’elles seraient toutes en enfer sauf une. Allah (Subhaanahou wa Ta’aala) lui à donner la connaissance de ces choses et cela fait partie de ses miracles. Allah lui a faire voir ce qui allait se produire dans la Oummah, comme Bid’ahs et comme politique déviante, ainsi que toutes autres choses de ce genre. Mais le messager d’Allah (Sallallahou ‘Alahi wa Sallam) tient compte du plus grand bienfait et repousse la grande tribulation (Fitnah) très loin des Mouslims, de leur sang, de leur honneur et de leur bien.

Allah a ordonné de changer le mal : (Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah.) Aalou ‘Imraan : 110. Et Il dit : (Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront.) Aalou ‘Imraan : 104.

Malgré cela le dirigeant a un traitement autre : c’est-à-dire qu’on doit (seulement) lui donner la Nasihah et la bonne exhortation. Car de changer son mal – s’il est moindre que le Koufr clair et apparent – aurait comme conséquence des méfaits plusieurs fois plus grands que le mal que fait ce dirigeant et duquel on cherche à se débarrasser et qu’on cherche à enlever. Il se produit des méfaits doublement plus grand, comme : le chaos, l’effusion du sang, l’atteinte à l’honneur (par des viols et actes semblables), le vol de biens, ainsi de suite. Le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) nous a donc ordonné de faire preuve de patience. ‘Oubaadah Ibnous-Saamit a dit : Nous avons donné l’allégeance au messager d’Allah (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam). Il a pris notre serment, qui mentionnait qu’on devait écouter et obéir, dans ce que nous aimons comme dans ce qui nous déplaît; dans la difficulté comme dans l’aisance et même si on se donne des privilèges dans la Dounya à notre détriment et de ne pas disputer le commandement à celui qui le détient. Jusqu’à ce que vous voyez un Koufr clair, au sujet duquel vous possédez une preuve venant d’Allah. »

Le Koufr clair c’est celui qui ne peut sous-entendre aucune autre interprétation et qui n’accepte aucune autre explication. C’est un Koufr clair comme le soleil. Alors dans ce cas les Mouslims doivent sortir contre ce dirigeant qui est tombé dans ce Koufr clair. À condition qu’il n’y ait pas de conséquences négatives plus grandes à leur révolte, que le mal qui existe dans le fait que ce dirigeant reste au pouvoir (Baarakallahou fiikoum). Car il se peut que certains gens faibles se révoltent et qu’ils se fassent massacré par ce dirigeant. Il s’en suit donc comme grand méfait, la perte de la religion et de la Dounya! Le Mouslim ne doit donc pas se révolter contre le dirigeant qui est Kafir, excepté si cette révolte rapporte plus de bien et plus de succès pour les Mouslims et qu’ils arrivent à le faire tomber sans faire couler le sang et sans porter atteinte à l’honneur, ainsi de suite.

Par contre si ce dirigeant est toujours à l’intérieur du cercle de l’Islam, « tant qu’ils font la Salat »… Comme cela est rapporté selon Oum Salamah (Radiyallahou ‘Anha) que le messager d’Allah (paix et salut sur lui) a dit : « Il y aura après moi des dirigeants dont vous allez approuvez et condamnez les œuvres. Celui qui approuve du bien est innocent. Celui qui condamne le mal est sauf. Mais malheur à celui qui est satisfait et suit dans le mal. » Ils dirent : Ô messager d’Allah, ne devons-nous pas les combattre? Il dit :« NON. Tant qu’ils font la Salat! » Donc tant qu’il fait la Salat, il n’est pas permis de sortir contre lui. Le prophète (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam) n’a pas dit : Tant qu’ils établissent la Salat. Il a dit : « Tant qu’ils font la Salat. » C’est-à-dire que tant qu’il fait la Salat et qu’il applique l’islam dans ce qui est apparent et qu’il est à l’intérieur du cercle de l’Islam, il n’est pas permis de se révolter contre lui. Car la révolte a comme conséquence l’effusion du sang et l’atteinte à l’honneur.

Et les gens n’ont jamais rien gagné des rébellions contre les dirigeants! Ils n’ont jamais profité en quoique ce soit d’avoir fait des révoltes contre les dirigeants. La révolte des gens d’Al-Madinah contre Yazid a eu comme répercussion des méfaits énormes. Leur révolte contre Bani Oumayyah et contre Banil-‘Abbaas n’a eu comme répercussion que le désordre, la perdition et la destruction. Les Mouslims n’ont jamais tirés aucun profit de ses révoltes. Et elles sont toujours venues avec des méfaits deux fois plus grand et plus sévères que les bienfaits escomptés. Et prenez une leçon de la Somalie. Leur dirigeant était injuste et pervers et ils se sont soulever contre lui. Ils sont demeurés dans un cycle de Fitnah et le sang y coule jusqu’à ce jours.

Saddam Houssain, le pervers du parti Ba’thi, regardez ce qui arrive à l’Iraq depuis sa chute jusqu’à ce jour! Et regardez ce qui va se passer maintenant à ceux qui font les manifestations dans les pays arabes! Quel seront les répercussions de leurs actions!

Par Allah! Je trouve triste et très, très malheureux qu’il n’y ait aucune mention de l’Islam dans toutes ses manifestations! Et certains écrivains racontent qu’il y a un consensus autour de cette démocratie et qu’ils se basent sur la démocratie. Les requêtes du peuple sont toutes basées sur la démocratie! Il n’y a absolument aucune requête qui se base sur l’Islam (Wal-‘Iyaadhou billah!) Et les solutions présentées de la part de certains dirigeants sont démocratiques. Ô comme l’Islam est devenu chose étrange!

Voilà le dirigeant de la Tunisie qui a quitté la Tunisie. Tandis que le chaos perdure et Allah seul sait comment les choses vont se terminées. Et je ne pense pas quelles termineront par le gouvernement basé sur l’Islam!

Et le dirigeant de l’Égypte (Misr) a demandé un petit délai pour se retirer du pouvoir, mais les manifestants ont persisté avec une forte insistance pour qu’il se retire sur le champ. Il s’est donc retiré. Quel est donc l’alternative à la démocratie et au pouvoir militaire? Si l’alternative n’est pas l’Islam, avec sa ‘Aqidah et son Manhaj authentique dans tous les domaines et entre autre dans le domaine de la politique… Si l’Islam n’est pas l’alternative, alors ils n’auront rien accompli! Si l’alternative est la démocratie occidentale qui s’oppose par sa nature à l’Islam, alors quelle mauvaise alternative!

Et maintenant je suis triste de ce qui se produit dans le monde Islamique : ces manifestations d’ignorance, sauvages et chaotiques, qui ne montrent dans leurs requêtes, ainsi que chez les manifestants aucune présence de l’Islam. Ce qui te donne comme indication qu’ils sont des gens ignorants de l’Islam et qu’ils n’ont pas d’espoir ou pas de désir, par exemple, d’établir un état Islamique. Ils n’ont rien de cela. Ils n’ont que la démocratie! Démocratie! Démocratie! Démocratie! C’est-à-dire que ce sont des étudiants universitaires, des docteurs, des professeurs et que leur raison est deux fois plus faibles que la raison des petits enfants! Et ils courent derrière des idéologies, les législations et les lois de l’occident. Leurs requêtes ne se tiennent que sur ces choses qui viennent de l’Europe. « Vous suivrez les actions des peuples qui vous ont précédés pas à pas. Vous irez même jusqu’à les suivre dans un trou de lézard! » Et c’est ce qu’ont fait les gens de Bid’ah et c’est ce qu’ont fait les politiciens malheureusement.

On demande à Allah (Tabaaraka wa Ta’aala) de préparer pour la Oummah des ‘Oulamaas sincères qui guideront selon le Livre d’Allah et selon la Sounnah du messager d’Allah. Et on demande qu’Il prépare pour la Oummah des dirigeants vertueux, sincères, qui jugent selon la Shari’ah d’Allah (Tabaaraka wa Ta’aala), selon le Livre d’Allah et la Sounnah du messager d’Allah (‘Alaihis-Salaatou was-salaam). Certes le jugement appartient à Allah Seul (Subhaanahou wa Ta’aala), donc personne ne juge avec Lui et Il n’a aucun partenaire dans son jugement : (Le jugement n’appartient qu’à Allah. Il vous a commandé de n’adorer que Lui.) Youssouf : 40. Le jugement est à Allah Seul. Il est votre Seigneur qui vous a créé et qui a créé la terre et qui a créé les cieux et qui vous a donné les rivières et les jardins et qui vous a donné toute chose, puis ensuite vous l’oubliez et vous oubliez ses lois et vous vous accrochez aux lois qui viennent des juifs et des chrétiens!

Personne n’a mentionné l’Islam parmi ces manifestations malheureusement! Même la voix des Khawaarijs ne s’est pas retrouvée chez eux. Nous blâmons les Khawaarijs et nous blâmons leurs révoltes et nous les combattons! Mais ceux-là ont des requêtes qui sont à des degrés et des degrés plus bas et en dessous des requêtes des Khawaarijs malheureusement.

Nous donnons donc aux Mouslims le conseil de retourner à Allah (en repentance), et de revenir au Livre d’Allah (‘Azza wa Jall) et qu’ils n’aient d’autres aspirations que l’ordonnance de cette Shari’ah et que l’application de cette Shari’ah honorable, l’application des textes de ce Livre, que le faux ne peut approcher, ni par devant, ni par derrière et qui contient en lui-même, ainsi que dans son explication – la Sounnah – le bonheur toute entier! Et la perdition, la destruction, les maux, les tribulations et les épreuves sont pour tous ceux qui ont décidé de sortir de l’application du Livre et de la Sounnah.

Nous demandons à Allah de préparer pour les Mouslims des dirigeants sincères. Car si le dirigeant n’est pas sincère envers la Oummah, Allah lui interdit le Paradis. Il est rapporté selon Ma’qil Ibnou Yasaar (Radiyallahou ‘Anhou) qu’il a dit : J’ai entendu dire le messager d’Allah : « Nul serviteur à qui Allah a donné une responsabilité sur des gens ne meurt alors qu’il est un trompeur vis-à-vis de ceux qui sont sous sa responsabilité – le jour où il meurt – excepté qu’Allah lui interdira le Paradis. » (Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim). Et dans une autre narration : « Et qui ne s’en est pas déchargé avec sincérité ne sentira pas l’odeur du Paradis. » Et dans une narration de l’Imam Mouslim : « Nul dirigeant ne prend le commandement des affaires des Mouslims sans faire d’effort pour eux et sans être sincère envers eux excepté qu’il n’entrera pas avec eux au Paradis. »

Le dirigeant doit donc obligatoirement être sincère. Et parmi ce qui entre dans cette sincérité envers la Oummah, il y a le fait d’appliquer sur celle-ci les règles d’Allah. Et qu’il exécute sur eux la Shari’ah d’Allah. Et qu’il éduque les fils et les générations, ainsi que les armées, sur le Livre d’Allah et sur la Sounnah du messager d’Allah (Sallallahou ‘Alaihi wa sallam). Voilà ce qui est obligatoire pour les Mouslims et pour leurs dirigeants.

Allah est celui qui vous a créé et vous a fait habiter cette terre. Cette terre fut conquise par l’Islam. L’égypte (Misr) fut conquise par l’Islam. La Lybie, la Tunisie et autres. L’Algérie, le Maroc, l’est et l’ouest. L’Iraq, Khourasaan… Tous ces pays ont étés conquis par le Livre d’Allah et la Sounnah du messager d’Allah (‘Alaihis-Salaatou was-Salaam). Comment le Livre d’Allah et la Sounnah du messager peuvent-ils être oubliés! Comment Allah peut-Il être oublié! Comment ses règles peuvent-elles être oubliées!

Le jugement n’appartient qu’à Lui (Subhaanahou wa Ta’aala). Personne n’a le droit de juger ou de légiférer avec Allah (Tabaaraka wa ta’aala). Nous demandons donc à Allah de nous épargner.

En tous les cas, la révolte n’est pas permise, car il en découle des méfaits incessants. Et l’histoire est la preuve de cela, de même que la réalité de ce que nous vivons actuellement prouve cela également. Les choses ne sont réglées que par la sagesse.

Ces gens auraient plutôt mieux fait d’envoyer des personnes raisonnables au dirigeant pour lui rappeler Allah et pour qu’ils lui fassent craindre Allah et qu’il lui dise : « Par Allah nous voulons l’Islam! » Comment pouvons-nous dire : démocratie! Lui-même (ce dirigeant) dit démocratie! La démocratie possède de nombreux méfaits! Certains ont même énumérés environs une centaine de méfaits ou je ne sais pas… quelques cent cinquante méfaits! J’ai moi-même réfuter ‘Abdur-Rahman ‘Abdul-Khaaliq et je lui ai expliqué les méfaits de la démocratie. Il a dit : « Je rajoute que la démocratie atteint même cent cinquante méfaits! » Je lui ai dit : « Si elle dépasse cent cinquante méfaits, alors elle est plus grave que le Shirk! C’est même la base du Shirk! C’est la base de toutes les choses mauvaises aujourd’hui et elle ne contient pas du tout de justice. A partir du moment que l’ont fait tombé le droit d’Allah, alors où est donc la justice! » (Baarakallahou fiik). Ils croient qu’elle renferme la liberté! Mais qu’elle est cette liberté? Tu adoptes ce que tu veux comme religion! Sois juifs, chrétien, sois communiste, sois Ba’thi, sois adorateur de tombe… sois ce que tu veux! (Baarakallahou fiikoum) Portes ce que tu veux! Dénudes-toi! Marches nu! Fais le Zina! Vole! Ne crains pas les applications des punitions de la Shari’ah (Baarakallahou fiikoum)! Mange le Riba! Fais des transactions avec Riba! Impose des impôts! Où est la justice? Toute cette démocratie n’est qu’injustice et des couches de ténèbres superposées les unes sur les autres!

Donc la liberté vraie et réelle est dans l’Islam. C’est ce qui libère l’homme de toutes les choses faussement adorées que permet la démocratie ainsi que les autres législations d’ignorance. Alors comment les Mouslims peuvent-ils demander la démocratie, démocratie, démocratie!

Nous demandons à Allah ne donner aux Mouslims le succès de revenir au Livre d’Allah et à la Sounnah du messager d’Allah (Sallallahou ‘Alahi wa sallam).

Et perfection à toi! Ô Allah et par ta louange, je témoigne que rien ne mérite d’être adoré excepté Toi, je te demande pardon et je retourne vers Toi repentant!

Source : Parole transcrite du Sheikh Rabi’ Ibn Haadi Al-Madkhali, 17/03/1432 après la Hijrah
> Pour lire texte original en arabe : Cliquez ici (Pdf) – www.rabee.net.
Traduit par : Abou Hammaad Sulaiman Dameus Al-Hayiti
> Mardi le 22 février 2011, Montréal, Québec, Canada.

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