De : Ahmad Bin Sulaiman Badoukhn – (Qu’Allah le préserve)
Traduction : Abou Hamaad Sulaiman Al-Hayiti

” ما أقوى كلمة العلامة ربيع على المصعفقة “

بقلم أحمد بن سليمان بادُخن – حفظه الله

الإمام ربيع بن هادي المدخلي

ذكر له أحد الإخوة كلام بعض المتعصبة يقولون مازالت القضية في الاستئناف وقد يكسب بن هادي القضية؟

: فقال الشيخ

!ما شاء الله ما شاء الله

.يكفيك قول الله تعالى في إدانة من يقذف

.اللي عنده دين ما يحتاج محاكم

ليلة السبت ٢٧ من شهر جمادى الآخر ١٤٤٠

Ce que le Sheikh Rabi’ – qu’Allah le préserve a dit est très fort : « Le Salafi – la preuve du Qor’an lui suffit », « Celui qui a de la religion (c’est-à-dire qui a de la religiosité) n’a pas besoin de tribunaux. »

Allahou Akbar! Le Sheikh fait allusion au verdict du Qadhf dans le livre d’Allah.

(Fouettez-les de quatre-vingts coups de fouet, et n’acceptez plus jamais leur témoignage. Et ceux-là sont les pervers) An-Nour : 4. (S’ils ne produisent pas de témoins, alors ce sont eux, auprès d’Allah, les menteurs.) An-Nour 13.

Ce sont donc quatre règles qui s’appliquent à celui qui accuse quelqu’un de Zina (adultère ou fornication) d’après le texte du Qor’an qui est certain dans son sens et dans sa preuve. Le Qor’an suffit donc au Salafi en ce qui concerne ce jugement comme l’a dit le Sheikh Rabi’. En ce qui concerne le juge, la personne qui a été accusée de Zina injustement y a uniquement recours dans le but de défendre son honneur et de reprendre son droit vis-à-vis de celui qui l’a accusé injustement, pour enlever ce qu’il a (comme colère) dans sa poitrine et défendre son honneur. Ceci est donc un immense bienfait sans le moindre doute et personne ne peut détester cela excepté celui qui aime que la turpitude se répande parmi les croyants, qu’Allah nous préserve de cela. Parmi les bienfaits du décret du juge à ce sujet, il y a le fait d’imposer de manière concrète ce qui est impliqué par le jugement contre le Qaadhif (le diffamateur). Mais en tous les cas, le Salafi croit avec certitude que celui qui est coupable de Qadhf (de diffamation) est un Fasiq (un pécheur pervers) dont le témoignage est rejeté en court par le simple fait d’avoir prononcé le Qadhf, et ce, même si l’affaire n’avait pas été portée au tribunal à la base. Que dire alors lorsque que le verdict a été confirmé par le juge et qu’il ne reste plus que son exécution et que l’affaire n’a été retardée qu’à cause de l’appel?…

Le 23 de Rabi’ Al-Awwal 1441
Traduit par Abou Hammad Sulaiman Al-Hayiti.
Dimanche le 24 novembre 2019 – le 27 de Rabi Al-Awwal 1441.

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